Nos constats :
• les brûlures sont essentiellement domestiques, elles sont favorisées par le mode de vie : cuisine faite à même le sol, utilisation de lampes à pétrole, bougies, braseros, et vente d’essence au détail.
• le manque de moyens médicaux
conjugué à une absence de couverture
sociale rend difficile la prise en charge des brûlés aigus pour la majorité de la population.
• l’hospitalisation et le traitement (réanimation, chirurgie, pansements) sont onéreux et à la charge de la famille
: faute de pouvoir assumer financièrement les frais médicaux, elle sort le patient de l’hôpital et le prive ainsi de soins adaptés.
• il n’y a aucun suivi médical des patients après cicatrisation
(kinésithérapie, attelles, vêtements compressifs,…)
• la méconnaissance des problèmes spécifiques liés à la cicatrisation des brûlures aigües
; les délais de cicatrisation spontanée sont très longs, ils génèrent plus de brides et de rétractions, donc plus de problèmes fonctionnels.
En conséquence les patients, et plus encore les enfants dont la croissance aggrave les séquelles, souffrent de handicaps et sont progressivement exclus de toute vie scolaire ou sociale.
SBNL doit agir pour que les familles togolaises, confrontées à la brûlure, ne vivent plus cet accident comme une fatalité
Au delà de la pratique chirurgicale, l'association s'engage à intervenir dans :
- La prise en charge des brûlés après l'hospitalisation (kinésithérapie, vêtements compressifs)
- La formation des personnels médicaux et paramédicaux
- La prévention des brûlures
- La réinsertion scolaire, sociale, professionnelle